La Source Fitphysio
Une nouvelle offre de physiothérapie pour le Grand Lausanne.
En octobre dernier, la Clinique de La Source et le Groupe Vidymed ont rassemblé leurs activités de physiothérapie sous une seule et même enseigne : La Source Fitphysio. Cette fusion offre aux habitant·es du canton de Vaud l’accès à l’une des gammes de services de physiothérapie les plus diversifiées et complètes de la région, répartie sur quatre sites : La Source, Vidy, Épalinges et la Vaudoise aréna. À La Source, les patient·es hospitalisé·es peuvent bénéficier d’une prise en charge avant et après leur opération, un domaine de la physiothérapie peu connu et pourtant essentiel que nous découvrons avec Sébastien Pellet, Directeur de La Source Fitphysio et Clément Galand, Physiothérapeute.

Composante fondamentale des soins médicaux de base, la physiothérapie constitue un maillon important de la chaîne de santé, de la prévention au traitement, en passant par le suivi et le maintien en bonne santé des personnes1. Avec le raccourcissement des séjours hospitaliers et le vieillissement de la population, la demande et le rôle de la physiothérapie se sont amplifiés. Amorcé depuis une quinzaine d’années, le virage vers l’ambulatoire implique une prise en charge des patient·es à un stade de guérison plus précoce, nécessitant une expertise et une attention accrues pour s’adapter à chaque situation.
Une offre unique dans la région
Pour répondre à ces besoins grandissants, la Clinique de La Source et le Groupe Vidymed ont souhaité rassembler leurs forces pour proposer La Source Fitphysio. Créé à l’automne 2023, ce nouveau centre constitue un véritable « plus » pour les vaudois·es qui ont désormais accès à l’une des offres de soins la plus complète de la région, sans compter son accessibilité géographique avec des possibilités de prise en charge à La Source, Vidy, Épalinges ou la Vaudoise aréna. « Répartis sur ces quatre sites, nos 38 physiothérapeutes offrent une prise en charge de A à Z, ajoutée à des spécificités selon les sites : la physiothérapie ambulatoire, pré- et postopératoire à la Clinique de La Source, la rééducation ambulatoire axée sur le sport à Vidy, la rééducation ambulatoire généraliste avec spécialisation dans le rachis à Épalinges et les traitements en piscine au Centre aquatique de la Vaudoise aréna. Depuis 2018, le Groupe Vidymed fait partie de la poignée de centres certifiés « Swiss Olympic Medical Center ». Nos patient·es peuvent donc bénéficier de cette expertise incomparable en physiothérapie du sport » détaille Sébastien Pellet, Directeur de La Source Fitphysio. Constituée de physiothérapeutes expérimenté∙es, l’équipe est spécialisée dans différents domaines : sport, pédiatrie, maternité, angiologie, traumatologie, orthopédie, rhumatologie ou rééducation cardio-respiratoire. Elle propose un large panel de traitements adaptés aux besoins des patient·es, avec comme objectif premier de les accompagner dans leur remise en activité.
Retrouver son autonomie
En plus de leur activité ambulatoire, les 12 physiothérapeutes qui œuvrent au sein de la Clinique de La Source offrent une prise en charge pré- et postopératoire. Ces prestations, peu connues du grand public, jouent un rôle essentiel dans la remise en forme des patient·es hospitalisé·es. « Sur le plan pré-opératoire, nous intervenons surtout dans la préparation physique des patient·es afin d’améliorer les résultats post-chirurgicaux en termes de récupération de la fonction et de la mobilité. Une séance de physiothérapie respiratoire peut, par exemple, être réalisée la veille d’une opération en chirurgie thoracique pour apprendre aux patient∙es à effectuer leurs exercices immédiatement après l’opération. Pour des prothèses de genou ou de hanche, des exercices de renforcement musculaire, de mobilité et d’éducation thérapeutique ciblés seront éventuellement proposés avant l’intervention en ambulatoire » explique Clément Galand, physiothérapeute à la Clinique de La Source. L’objectif est de permettre aux patient·es de retrouver leur autonomie le plus rapidement possible. « Depuis dix ans, notre approche a évolué en direction d’une prise en charge plus précoce et dynamique des patient·es. Grâce à l’évolution des techniques chirurgicales et anesthésiques, dès le jour de l’intervention, nous les encourageons à faire leurs premiers pas. Les traitements débutent dès la remontée en chambre, quand les effets de l’anesthésie le permettent, car le repos prolongé au lit peut entraîner des complications et retards dans la reprise d’autonomie. Remettre nos patient·es en mouvement rapidement est donc crucial pour améliorer les suites opératoires »
Informer pour une meilleure guérison
L’éducation thérapeutique joue aussi un rôle primordial pour accompagner les patient·es dans leur remise en activité. Elle englobe l’apprentissage des exercices de renforcement, la sensibilisation aux contre-indications et aux facteurs extérieurs pouvant entraver la guérison ou encore l’adaptation des gestes de la vie quotidienne : savoir comment ramasser quelque chose sans se blesser, utiliser correctement une aide à la marche ou apprendre à s’habiller en tenant compte des limitations font partie de cette éducation. « Être informé, c’est être armé contre les imprévus de la convalescence et c’est mettre toute les chances de son côté pour un rétablissement rapide » souligne Monsieur Galand.
Vers une nouvelle convention tarifaire
On l’aura compris, la physiothérapie permet d’éviter certaines opérations, des complications et des rechutes, mais aussi de prolonger le maintien à domicile des personnes âgées, de raccourcir les phases de guérison postopératoires et de reprendre le travail plus tôt. Les analyses coûts-bénéfices montrent qu’elle contribue à réduire les coûts de l’ensemble du système de santé 1. « C’est pour toutes ces raisons qu’il n’est pas acceptable de réduire les consultations à 20 minutes comme souhaitait le faire le Conseil fédéral » alerte Sébastien Pellet. « Prendre le temps nécessaire pour une discussion approfondie avec le·la patient·e est essentiel ; 30 minutes, c’est déjà considéré comme court, surtout quand s’habiller et se déshabiller prend une grande partie de ce temps. Sans compter le fait que, depuis 12 ou 13 ans, les remboursements de nos prestations stagnent à Fr. 96.-/heure – un montant insuffisant pour un·e physiothérapeute qui a suivi un cursus de Bachelor ou de Master et qui, très souvent, s’est spécialisé·e à travers plusieurs formations continues. Heureusement, le Conseil fédéral a fait machine arrière en interrompant cette proposition qui menaçait la qualité de nos traitements. La faîtière Physioswiss a maintenant un an pour renégocier avec les assurances afin d’obtenir une nouvelle convention tarifaire ».
1 Physiothérapie : une efficacité élevée, des tarifs bas, Fiche d’information de Physioswiss, avril 2022.