Le Réseau du sein Lausanne

En Suisse, comme dans de nombreux pays, le cancer du sein est celui qui touche le plus de femmes. Plus de 6’500 d’entre elles en sont atteintes chaque année. Plus le cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont grandes. Le dépistage précoce se révèle donc crucial, tout autant qu’une prise en charge globale. La Clinique de La Source et les cliniques Hirslanden Lausanne, en synergie avec le Réseau Lausannois du sein, ont choisi d’unir leur expertise afin d’offrir à la population de la région une réponse médicale à la hauteur des enjeux. Unique au sein du secteur privé en Suisse, cette alliance inédite a pris la forme du Réseau du sein Lausanne, lancé fin août 2023. « Cela fait plus de dix ans que les médecins du Réseau Lausannois du sein collaborent en organisant des colloques interdisciplinaires afin d’analyser chaque cancer du sein, au cas par cas. Le traitement du cancer du sein fait appel à des connaissances très diverses et cinq ou six spécialistes complémentaires sont souvent plus intelligent·es qu’un·e seul·e. La création de ce nouveau centre permet de consolider cette approche », explique Dimitri Djordjèvic, Directeur général de la Clinique de La Source.

Le Réseau du sein Lausanne vise à instaurer une approche intégrée de soins en faisant progresser l’efficience des traitements et en maintenant les standards de qualité les plus élevés dans le domaine de la sénologie. Il propose ainsi un large éventail de thérapies et de disciplines médicales et soignantes qui, ensemble, participent au mieux-être de la patiente. « Nous proposons une approche et une prise en charge globale et personnalisée à chaque patiente. Nous l’accompagnons, ainsi que ses proches, tout au long de son parcours de soins, de l’annonce du diagnostic jusqu’au suivi après traitement, en tenant compte de ses besoins sociaux, psychologiques, physiques et spirituels. » détaille Chantal Montandon, Directrice des soins infirmiers de la Clinique de La Source.

« Avec le cancer du sein, il est impératif d’agir rapidement » poursuit Madame Montandon. « Un traitement rapide est crucial car il augmente considérablement les chances de survie et permet souvent de limiter l’ampleur des traitements nécessaires. Nous avons cherché à optimiser le parcours de soins en réduisant les délais de prise en charge : une administration centralisée permet de faire circuler beaucoup plus rapidement les données médicales entre tous les maillons de la chaîne de soins ; nos patientes peuvent obtenir rapidement leur rendez-vous en radiologie, et il en va de même pour les plages opératoires si une intervention chirurgicale s’avère nécessaire. »

« Réunir ainsi les forces des deux cliniques – celles des médecins, des équipes et des infrastructures – doit également permettre d’entreprendre les démarches pour obtenir le label de qualité remis par la Ligue suisse contre le cancer » détaille Chantal Montandon. Cette certification (Q-label) garantit le respect d’une centaine de critères de qualité parmi lesquels la prise en charge de plus de 100 nouveaux cas par année, le respect du parcours de soins, la présence d’un·e chirurgien·ne de l’équipe centrale pour toutes les interventions chirurgicales ou encore le fait que chaque responsable d’équipe doit être au bénéfice d’une expérience d’au moins 5 ans après obtention du titre postgrade fédéral dans sa spécialité. A cela s’ajoutent des exigences spécifiques pour chaque discipline médicale (gynécologie, chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, oncologie, pathologie, radiologie ou radiothérapie) et des critères relatifs à la qualité du processus de prise en charge : communication du diagnostic 5 jours ouvrables suivant la biopsie, début du traitement dans les 20 jours ouvrables suivant la biopsie, présentation de tous les cas au Tumor Board pour discussion préthérapeutique et postopératoire. « L’audit de certification devrait intervenir durant le premier trimestre 2025 et nous travaillons à améliorer nos processus pour y être prêt·es », conclut Madame Montandon.